Concept en définition ABC
Divers / / July 04, 2021
Par Florencia Ucha, en sept. 2010
Le concept qui nous préoccupe dans ce revoir a une utilité à l'exclusion dans le domaine de philosophie, et pour être plus précis dans l'une de ses branches les plus pertinentes telles que éthique.
Et comment pourrait-il en être autrement, le terme a une origine grecque, où, comme nous le savons, la philosophie était une partie fondamentale de la culture de la Grèce classique.
Dans la langue grecque, eudaidomina, d'où vient le concept qui nous accompagne, signifie bonheur.
Éthique philosophique qui approuve tout ce qui est fait si le but est d'atteindre le bonheur
L'eudémonisme est un courant éthique et un concept philosophique qui justifie tout ce qu'un personne réalise si l'objectif est d'atteindre le bonheur et donc si ce qu'il fait sert à parvenir.
L'eudémonisme défend la thèse que l'être humain aspire au bonheur comme bien suprême et maximal. Et puis à partir de cette conception éthique, le bonheur sera un bien auquel nous aspirons tous.
Toujours servir le bien commun
Selon ce courant, l'homme veut avant tout être heureux, bien que son comportement doive être en harmonie avec le moral et les bons traditions, partant du principe que chaque personne a toujours un sens moral préalable qui lui permettra de distinguer le bien du mal.
Par exemple, pour l'eudémonisme, il faut aspirer au bonheur mais toujours en pensant au bien-être général et non pas qu'il soit atteint de manière sans scrupules.
La maxime sur laquelle repose l'eudémonisme est que pour atteindre le bonheur tant attendu, il faut agir naturellement, c'est-à-dire que ce comportement naturel sera celui qui nous conduira sans équivoque vers le félicité. Il s'agira également d'agir naturellement avec un partie animale, rationnelle et sociale. L'animal correspondra à des biens physiques et matériels, le rationnel cultive de l'esprit et la partie sociale sera celle qui se concentrera sur la pratique de la vertu. Pendant ce temps, à plaisir il le prend comme juste un complément de bonheur.
L'éthique de l'Eudaemonisme doit être encadrée dans le type matériel puisqu'elle associe le bonheur à l'obtention d'un bien.
D'une certaine manière, également lié à d'autres doctrines qui promeuvent quelque chose de similaire, comme le Hédonisme, la doctrine stoïcienne et l'utilitarisme, puisqu'ils fondent leurs normes morales sur la pleine réalisation du bonheur, conçu comme un état de plénitude et d'harmonie du âme bien que très éloignée du plaisir, l'eudémonisme est un concept grec qui implique ce qui suit: eu = bien et daimon = divinité moins.
Il y a eu de nombreux eudémonistes à travers l'histoire, bien que les philosophe grec Aristote il a été le plus important et l'un des premiers à souscrire à la question eudémonique.
Aristote, une de ses plus grandes références
Selon ce philosophe grec populaire, l'être humain tend à faire ce qui le caractérise et ce qui est essentiel et ce qui distingue l'homme, c'est l'usage de la raison. Ensuite, le comportement vertueux, faisant le bien, doit s'accompagner de la capacité rationnelle qui nous guidera sur ce chemin.
En tout cas, il convient de noter que les eudémonistes ont reconnu qu'on ne peut pas être pleinement heureux tout le temps de notre existence, c'est impossible.
Plus tard, saint Thomas d'Aquin renversera un peu cette question, déclarant qu'on ne peut pas toujours être heureux, et dirait qu'il est possible d'atteindre cette plénitude totale et constante mais pas dans cette vie mais dans une autre vie, pas dans celle-ci, puisque dans le monde dans lequel nous vivons, seul le bonheur est disponible relatif.
L'autre côté est l'éthique formelle
L'autre face de l'eudémonisme est l'éthique formelle, soulevée par des philosophes comme Emmanuel Kant et qui propose non pas un bien comme essentiel mais plutôt une vertu. Kant croyait que la conception éthique devait proposer quelque chose de général, comme se comporter moralement pour que chacun puisse imiter ce comportement.
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