Définition des oiseaux migrateurs

Marcela del corral | Oct. 2021
Licencié en biologie

La différence entre la migration dans d'autres groupes d'animaux en général et ce qui se passe chez les oiseaux est principalement une question d'échelle spatio-temporelle. Bien que tous les oiseaux ne migrent pas, tous possèdent les caractéristiques et les informations génétiques pour pouvoir le faire.

La migration est donc une série de composants physiologiques et comportementaux qui ont subi des changements génération après génération et que ces changements se sont produits afin de s'adapter aux changements entre les zones de alimentation, la reproduction, changements climatiques, différences dans la quantité ou l'emplacement des plans d'eau. Quels aspects sont concernés? Pourquoi font-ils cela? Comment les schémas migratoires ont-ils évolué au fil du temps ?

L'une des principales raisons est de trouver un meilleur endroit pour se nourrir, où il y a une plus grande variété et quantité de nourriture et/ou de sources d'eau disponibles. Une autre raison de la dispersion est due à la saisonnalité, cela signifie qu'en raison des conditions climatiques, les animaux Ils se déplacent de niche en espérant trouver des conditions environnementales plus conformes aux besoins de chacun espèce. De son côté, la reproduction est une raison de plus pour que les animaux décident d'entreprendre une longue manière, soit pour trouver des partenaires potentiels, pour frayer ou pour trouver des endroits appropriés pour le reproduction.

La raison la plus probable pour laquelle les schémas de migration ont changé et continuent de changer au fil du temps sont les changements saisonniers qui entraînent à leur tour des changements dans la approvisionnement alimentaire qui, dans la plupart des cas, s'est traduit par une diminution de sa quantité, ainsi que par une concurrence pour l'espace, couple et moyens.

Différence entre les oiseaux lourds et légers, dans l'efficacité et la vitesse de vol

Un facteur important pour la migration est la taille du corps, car cela influence non seulement les poids que les ailes doivent supporter pendant le vol, mais détermine également les réserves de carburant que les oiseaux emportent avec eux. La taille du corps limite la migration des oiseaux.

Il existe une relation directement proportionnelle entre la taille corporelle, l'efficacité et la la vitesse du vol, et inversement proportionnelle à la quantité de biomasse pouvant être transportée. C'est-à-dire que plus la masse corporelle est importante, plus le coût du vol augmente, ainsi que l'efficacité et la vitesse; mais la quantité de carburant (par rapport au poids corporel) qui peut être transportée diminue, ce qui se traduit par une réduction de la portée maximale possible du vol sans escale. La conclusion C'est pourquoi les oiseaux plus petits sont mieux adaptés aux migrations de longue distance. Et entre les espèces d'oiseaux les plus lourdes et les plus légères, il y a aussi une différence dans le mode de vol, puisque les oiseaux les plus lourds ont tendance à migrer plus fréquemment en utilisant le vol en planeur, tandis que les espèces plus légères migrent également en utilisant le vol en planeur battement.

Par conséquent, l'existence de thermiques ou d'autres courants d'air ascendants est d'une plus grande importance pour les oiseaux. plus lourd par rapport aux oiseaux plus légers et affecte donc la migration (en particulier la route) (Heus, M. 2013).

Routes migratoires

Les routes migratoires sont parfaitement établies pour chaque espèce d'oiseaux ou pour des groupes d'oiseaux et il est probable que ces routes sont apparues en raison de préférences directionnelles qui ont été modifiées ou établies par sélection Naturel.

Généralement, les oiseaux ne se déplacent pas en ligne droite entre les zones de reproduction et d'hibernation, car ils préfèrent éviter les dépense énergétique et calorique entre les grandes traversées comme celle qui se fait de l'Europe à l'Afrique, en Méditerranée et dans le désert de la Sahara. De nombreuses espèces d'oiseaux n'empruntent pas non plus le même itinéraire chaque saison, on ne peut donc pas en déduire qu'ils ont une préférence pour un itinéraire particulier, cependant, on pense que il y a des populations qui utilisent des routes différentes car elles peuvent trouver des lieux différents pour leur reproduction et donc elles utilisent les routes en fonction de la distance à laquelle parcourir.

Facteurs qui affectent le comportement de l'espèce

La priorité dans l'heure d'arrivée à la zone d'élevage permet à ce groupe d'avoir le contrôle des ressources limitées du lieu d'arrivée et un gain conséquent en productivité, et lorsque les membres d'une classe ont plus à gagner d'une arrivée anticipée que les membres d'une autre, alors la classe ayant le plus à gagner devrait élaborer un calendrier d'immigration et/ou une distribution non reproductive qui favorise la priorité d'arrivée, à condition que le gain soit suffisamment important pour compenser les coûts associés à cet horaire ou Distribution.

Les oiseaux les plus exposés au risque de prédation sont susceptibles de migrer pour un comportement social, pour sauver énergie et pour des raisons de Sécurité liés aux voyages en groupe. On s'attend à ce que le comportement individuel se produise plus fréquemment chez les rapaces, par exemple, qui migrent utilisant des thermiques et n'est donc attendu qu'en nombre concentré près des goulots d'étranglement (Siepel, 2013).

Ainsi, l'arrivée et le comportement social sont déjà deux caractéristiques qui semblent affecter la migration. Cependant, il y en a bien d'autres, en particulier ceux qui sont nécessaires pour migrer en premier lieu, tels que des compétences de navigation extraordinaires, des réservations de le carburant corporel massif pour les vols, associé à un effort continu et ininterrompu pendant de nombreuses heures à la fois, fait face à moins d'oxygène dans le atmosphère plus mince, corrections de dérive, durée de voyage influencée par la taille du corps, la taille des ailes et les puissances de vol (Alerstam 2001; Newton 2008), mais aussi, par exemple, un système immunitaire plus large.

Bibliographie

Alerstam, T. (2001) Détours dans la migration des oiseaux. Journal de biologie théorique 209: 319-331

Heus, Marc. (2013). Migration chez les oiseaux: Pourquoi y aller, où et comment s'y rendre.

Newton, je. (2008) L'écologie de la migration des oiseaux. Elsevier, Londres, p 976

Siepel, H., & Van Turnhout, C. À. M. (s.d.). données inédites. département Ecologie animale et écophysiologie UK Nijmegen et SOVON.