10 exemples de poèmes avec rime
Divers / / December 02, 2021
Les poèmes rimés sont ces poèmes qui ont des mots dont le son final est similaire ou égal au son final d'autres mots. Par exemple:
Celui que tu vois, déception de couleurdisparu, (rime avec le verset 4)
celui de l'art montrant le primprières, (rime avec le vers 3)
avec de faux syllogismes de chouprières, (rime avec le verset 2)
C'est une tromperie prudente de l'envoyédisparu; (rime avec le vers 1)(Sor Juana Inès De La Cruz)
Les poèmes sont des compositions littéraires qui appartiennent au genre de la poésie, qui sont composés de strophes et des vers et qui, généralement, sont utilisés pour représenter la subjectivité de l'auteur en utilisant ressources littéraires.
La rime c'est la répétition exacte ou similaire du son final de deux mots ou plus. Par exemple: Je pensaisento-sentimiento. Dans les poèmes rimés, cette répétition est établie lorsque tout ou partie des sons coïncident à partir de la dernière voyelle accentuée de deux vers ou plus.
La rime dans un poème est utilisée à des fins esthétiques, car elle donne du rythme et du son à la composition.
Les rimes peuvent être:
Exemples de poèmes avec des rimes
- Fragment de "Campos de Soria", d'Antonio Machado
Soria froid, Soria pura, (à)
Tête d'extremaura, (à)
avec son château de guerréro (b)
ruiné, sur le Duéro; (b)
avec ses murs roíréàs (c)
et leurs maisons noiresjeréàOui! (c)
Ville morte de senprières (ré)
soldats ou chasseprières; (ré)
des portails avec escudos (et)
d'une centaine de lignées cachéesquelque chose, (F)
et affamé gquelque chose, (F)
de lévriers maigres et agudos, (e)
quel poulsoulan (g)
pour l'appel sordideejas, (h)
et à minuit uloulan, (g)
quand le maïs crieejas! (h)
Soria froide! Le campAna (je)
de l'audience donne le ongle. (j)
Soria, ville castellAna (je)
si belle! sous le longle. (j)
- Fragment de "Échecs", de Jorge Luis Borges
Dans son coin de tombe, joue-lesprières (à)
la règle des pièces lentes. Le tableauéro (b)
il les retarde jusqu'à l'aube dans son sevéro (b)
royaume dans lequel deux cols se détestentprières.(à)
À l'intérieur, ils rayonnent de la plate-forme magiqueprières (à)
les formes: tour homérique, ligéro (b)
cheval reine marine roi postréro, (b)
Fou oblique et pions agressifsprières. (à)
Lorsque les joueurs ont disparu, (c)
quand le temps les a consumésdisparu, (c)
certainement le rc'est. (ré)
Dans l'Est ce guse tromper (et)
dont l'amphithéâtre est aujourd'hui tout Tise tromper. (et)
Comme l'autre, ce jeu est infinic'est. (ré)
- Fragment d'une romance de Lope de Vega
Je vais dans mes solitudes.
De ma solitude vetngou, (à)
Parce que marcher avec moi
Mes pensées me suffisentetNTous. (à)
Je ne sais pas quoi, le village a
Où j'habite et où ?etrou, (à)
Que de venir de moi-même
je ne peux plus veniretjouOui! (à)
Je n'ai ni raison ni tort avec moi ;
Plus dit ma compréhensionetNTou (à)
C'est un homme qui est toute âme
Il est captif dans son cuetrpou. (à)
- Fragment de "Aceituneros", de Miguel Hernández
Andalous de Jaau, (à)
autres oliviersje vous, (b)
dis-moi dans mon âme: quiau, (à)
qui a élevé le vieuxje vous? (b)
Ils n'ont pas été soulevés par le nada, (c)
ni l'argent, ni le seigneurou, (ré)
mais la terre est tombéeada, (c)
le travail et le sudou. (ré)
Unis à l'eau pura (et)
et aux planètes undisparu, (F)
les trois ont donné la belleura (et)
des troncs tordusdisparu. (F)
Lève-toi, olive cannée, (g)
ils ont dit au pied de la viento. (h)
Et l'olivier a soulevé un mannée (g)
puissant de cimiento. (h)
- Fragment de "Il y a un jour heureux", de Nicanor Parra
Je me suis consacré à la tournée cet après-midi
Les rues solitaires de mon aldch (À)
Accompagné du bon crépuscule
Qui est le seul ami quietréà. (À)
Tout est comme alors, l'automne
Et sa lampe diffuse de nietblà, (À)
Seul le temps a tout envahi
Avec son pâle manteau de tristesseetzà. (À)
Je n'ai jamais pensé, crois-moi, un instant
Pour revoir ça cher toietrrà,(À)
Mais maintenant que je suis revenu je ne comprends pas
Comment pourrais-je m'éloigner de son puetrtà. (À)
Rien n'a changé, même pas leurs maisons blanches
Ni ses vieilles portes de fouetrà. (À)
- "Cherchez et aspirez à la paix", par Rosalía de Castro
Cherchez et aspirez à la paix...
plus... qui vous calmeraá? (à)
De quoi vous rêvez,
dormir retourner rêveràr. (à)
Qu'aujourd'hui comme hier, et demain
qui aujourd'hui, dans son éternelle afán / A)
trouver le bien auquel il aspire
-quand tu trouves seulement le màla)
toujours à rêver condamné,
ne peut jamais être silencieuxàr. (à)
- "Al ressentiment", par Silvina Ocampo
Ne viens pas, je t'en conjure, avec ton piedras; (À)
avec ton ancienne horreur avec tes contreejo; (B)
avec ton bouclier brillant avec ton espejo; (B)
avec votre verdure inhabituelle par salutedras. (À)
Dans cet arbre la colombe est mía; (C)
ne couvre pas sa chanson avec tes crisau; (RÉ)
ça m'émeut, ça touche mon coeurau, (RÉ)
répudie le marbre de ta main fría(C)
Je te reconnais toujours. Non non vengas. (ET)
J'ai promis de ne pas regarder ton méchant cara (F)
chaque fois que je pleurais seul dans ton avara (F)
désolation. Et si je te voisengas, (E)
à quel point tu viens au moinsanza (G)
et pas lâche, sombre, impénitententité, (H)
accroupi dans chaque ombre ausentité, (H)
prétendre que ça ne te fait jamais de malanza. (G)
Parmi les roses, le jasmin qui envoieenas, (JE)
Pourquoi je ne t'ai pas fini dans mon autre vEn allant? (J)
Faire couler le sang au moins de mon frèreEn allant, (J)
j'en ai marre de mourirenas. (JE)
- Rima LX de Gustavo Adolfo Bécquer
Ma vie est une eriau, (à)
la fleur que je touche est défaiteoja; (b)
que dans ma grosse façonau (à)
quelqu'un sème le mau (à)
pour moi de recoja. (b)
- Fragment de « Doña primavera », de Gabriela Mistral
Doña Primavera
as-tu vu que c'est primou, (à)
vu dans le citronnier
et à naranjo en flou. (à)
Porter des sandales
certains h largeojas, (b)
et par caravanes
quelques fuchsias rojas. (b)
Sortez pour la trouver
pour ces caminos. (c)
Elle devient folle de soleils
et fou de trinos! (c)
- Fragment de "Libération", de Magda Mistral
Un jour je serai libre, encore plus libre qu'il ne l'a vuento, (À)
ma chanson de libération audacieuse sera claireau (B)
et je me serai même débarrassé de ce remordsento (À)
secret qui coule son éclat dans mon coeurau. (B)
Un jour je serai libre les bras ouvertsertos, (C)
les yeux ouverts et propres devant le soleil,
La peur et le souvenir ne seront pas dissimulésertos (C)
et s'accroupit pour mieux me déchirer.
Un jour je serai libre... je serai libre presiento, (À)
avec un grand sourire à la fleur du coeurau, (B)
avec un grand sourire comme je n'en ai pas aujourd'hui.
Et il n'y aura plus l'ombre de mes remordsento, (À)
le silence lâche qui réduit mon émotionau. (B)
Il peut vous servir :