Écologie des populations, des communautés et des écosystèmes
La Biologie / / July 04, 2021
L'attention des écologistes peut se porter sur trois niveaux d'organisation :
Ville. Organismes de la même espèce qui vivent dans une zone spécifique; par exemple: des populations de moineaux ou de pins dans une forêt.
Communauté. Ensemble d'organismes de différentes espèces qui vivent dans une zone et interagissent à travers des relations trophiques et spatiales. Par exemple: la communauté du désert comprend des plantes, des animaux et des microbes qui vivent dans la région.
Écosystème. Communauté liée à son environnement abiotique, avec lequel elle interagit dans son ensemble; par exemple: la communauté du désert plus son sol, son climat, son eau, la lumière du soleil et autres, forment l'écosystème appelé désert.
Dans la section suivante, le thème de l'écologie des populations sera développé, qui s'applique également aux communautés et aux écosystèmes.
L'objectif de l'écologie des populations (également des communautés et des écosystèmes) est de déterminer les causes qui induisent l'abondance de certaines espèces dans un site donné. Il tente d'expliquer les taux de croissance, les mécanismes évolutifs et les perspectives d'avenir.
Son élément d'étude de base est la population (communauté et écosystème).
Les populations (également les communautés et les écosystèmes) interagissent les unes avec les autres à leur niveau de organisation, on distingue donc deux types de relations: les relations intraspécifiques et interspécifique.
Relations intraspécifiques. Ce sont les relations développées entre les membres d'une même population.
Presque toutes les relations qui se produisent dans les grappes ont tendance à augmenter le nombre d'individus dans la population; lorsque cela se produit, la relation est considérée comme positive (+); lorsque l'inverse se produit, c'est-à-dire que la population diminue en raison de l'augmentation du nombre de décès ou d'émigrations, les relations entre individus sont négatives (-).
Dans une population, il y a toujours des relations positives et négatives; Si l'écosystème est en équilibre, ces relations, combinées à différents facteurs biotiques et abiotiques, maintiennent un nombre stable d'individus.
Relations interspécifiques. Ce sont les relations développées entre différentes populations.
Chaque fois qu'une population interagit avec une autre, l'une ou les deux modifient leurs taux de croissance. Si une population est avantagée, sa vitesse de croissance a tendance à augmenter (+), mais si elle est lésée, ce taux a tendance à diminuer (-).
Parfois les interactions sont bénéfiques pour les deux (+/+), d'autres ont des effets mitigés (+/-) et d'autres encore sont néfastes pour les deux populations concernées (-/-). L'effet nul est marqué par 0.
Il existe sept types de relations interspécifiques :
- Coopération (+ / +). Les deux espèces en bénéficient, mais elles ne sont pas dépendantes, puisqu'elles peuvent vivre de manière isolée.
- Mutualisme (+ / +). Bénéfice pour les deux espèces, mais leur relation est si intime qu'elles ne peuvent plus survivre si elles sont séparées. Ex: bactéries nitrifiantes dans les racines des plantes.
- Commensalisme (+/0). L'une des espèces en profite, mais sans nuire à l'autre.
- Amensalisme (-10). Une espèce inhibe la croissance et la survie de l'autre, sans subir aucune altération. On l'appelle aussi exclusion.
- Compétence (-/-). Il se produit lorsque deux populations d'espèces différentes se disputent l'obtention d'une ressource environnementale. Si deux populations ont besoin de la même ressource, chacune essaie de contrecarrer le taux de croissance de l'autre.
- Prédation (+/-). Relation dans laquelle une espèce (prédateur) attaque et tue une autre (proie) pour se nourrir. La population prédatrice en profite, tandis que la population de proie est inhibée. Les grands prédateurs tels que les lions, les tigres, les loups, les pumas, etc. sont fréquents.
- Parasitisme (+/-). C'est l'interaction de deux espèces dont l'une (le parasite) se nourrit aux dépens d'une autre (l'hôte). Cette relation est nécessaire à la survie du parasite et provoque parfois la mort de l'hôte. Ex: ver dans l'intestin de l'homme.
De toutes ces relations, celles qui présentent un intérêt particulier pour l'écologie des populations sont la prédation, la compétition et le parasitisme.