Exemple de court essai
Essais / / July 04, 2021
Comme l'essai, le court essai C'est un écrit où l'auteur exprime son point de vue personnel sur un certain sujet, et expose les documents et publications sur lesquels il s'appuie ou ceux qu'il contredit. Côte en quatre parties: résumé, développement ou approche, conclusion et bibliographie.
Contrairement à l'essai, qui est un écrit de 4 pages ou plus (7 500 caractères ou plus, espaces compris), le court essai Il a une extension de moins de quatre pages, et peut même consister en un paragraphe pour chaque section.
Exemple de test court :
Pourquoi avons-nous une religion ?
Par Yotor911
résumé
Le phénomène religieux a été considéré et expliqué de plusieurs points de vue. Certains l'ont expliqué à partir de la nuance religieuse elle-même, comme le produit de nécessité d'un mandat divin, et donc, sans besoin de justification. Pendant ce temps, d'autres personnes, en opposition à ce point, l'ont expliqué comme un produit et un symbole de l'ignorance, voire comme un reflet de la faiblesse et de la fragilité mentales.
Approcher
La religion a été expliquée de plusieurs manières. On en parle dès ses origines historiques, en tant que phénomène anthropologique, en tant que phénomène social. Généralement ces points de vue ne sont pas exempts de passions: des théologiens qui prennent pour point de départ la révélation biblique et de là justifient la l'existence du monde, jusqu'à des points radicalement opposés comme le positivisme, qui considère la religion comme l'état intellectuel le plus primitif pour s'expliquer la monde.
Mais au-delà de ces controverses, nous avons devant nous une question beaucoup plus profonde: pourquoi avons-nous une religion ?
Ce "pourquoi" nous pouvons l'élucider grâce à la connaissance que la psychologie nous fournit. L'être humain est un être limité. Si l'on suppose l'homme (en tant qu'espèce, c'est-à-dire en tant qu'homme et femme) dans son état le plus primitif, lorsqu'il a satisfait ses besoins vitaux et il ne court aucun danger, une nuit en observant l'immensité de la voûte céleste, il prend conscience de sa petite taille par rapport à la infini. Pensez aux membres du clan qui sont morts au cours d'une chasse, d'une maladie, d'une maladie ou d'un cataclysme. Pensez aux animaux forts que vous poursuivez ou vous poursuivez. Il prend conscience qu'il est limité et faible. Ce sentiment est l'angoisse cosmique: l'angoisse devant l'infini.
Dans cet état d'angoisse, l'être humain cherche une explication à sa limitation, pour comprendre pourquoi, étant un animal si faible, si désavantagé, il se retrouve dans ce monde. Vous voulez savoir quel est son but. Face à sa finitude et ses doutes sur le sens de sa vie, un autre besoin surgit: la transcendance. La transcendance est l'idée que les êtres humains auront une continuité dans leur existence, que tout ce qu'ils font n'est pas perdu et se termine par la mort.
Les enfants sont, parmi les êtres humains, les plus fragiles et les plus démunis. L'enfant a besoin d'être soigné et compris par son entourage, par les adultes. Et en même temps, l'enfant s'accroche à ces entités supérieures, ses parents et les anciens du clan, dont il reçoit protection et connaissance. L'être humain adulte comprend que de même que l'enfant a en ses parents une entité supérieure et protectrice, lui aussi a besoin de la protection d'une entité supérieure. Dans de nombreux cas, ces entités étaient pensées avec la même structure et la même hiérarchie de la relation familiale: Un grand guerrier de la tribu, et la matrone du clan, après leur mort, restent et Ils transcendent: ils protègent le clan, encouragent la chasse, les défendent des autres clans... et leurs passions continuent aussi d'être l'objet: ils ressentent la colère, qui se manifeste par la foudre, le tremblement ou la tempête; ils se réjouissent aussi et donnent la pluie et la fertilité. Ce sont des divinités de chaque clan, de chaque groupe, de chaque nation.
Ce besoin de s'accrocher à une entité supérieure et exclusive est à l'origine du phénomène religieux. Ce phénomène a eu des nuances différentes à chaque époque et zone géographique, chacun a eu sa propre cosmologie, son système de croyances, sa hiérarchie de dieux et ses rituels; et devant la diversité des dieux, on pense aussi que le leur, celui de chaque groupe est supérieur ou unique, et a dicté un système de vérités qui doit être reconnu par le reste de l'humanité. L'homme d'aujourd'hui a ce même besoin de s'accrocher à une entité supérieure et exclusive, qui donne un sens à sa vie et au monde qui l'entoure. C'est pourquoi nous sommes confrontés au sens absolutiste qui est donné aux religions, à l'horoscope, à la sorcellerie ou à la science elle-même, chacun d'eux comme un système de vérités absolues et irréfutables, devant lequel le reste des croyances doit s'incliner jusqu'à leur disparition.
conclusion
La religion est un besoin de l'être humain qui surgit à partir du moment où il prend conscience de sa finitude et de sa faiblesse. Ce besoin d'une entité supérieure pour expliquer le monde qui l'entoure et le sens de sa vie et sa signification n'est pas unique à l'homme ancien. L'homme moderne a encore besoin de s'accrocher à un système de croyances et à une entité supérieure qui vous fournit un système de croyances et de vérités absolues qui donnent un sens au monde et à sa transcendance. La religion, l'horoscope, l'ufologie et la science sont quelques-uns des systèmes de croyance auxquels l'homme contemporain s'accroche.
Bibliographie.
Antaki, Ikram. Religion. Éditorial Joaquín Mortiz. Mexique, 2007.
Jacques, Guillaume. Les variétés de l'expérience religieuse. Ed. Péninsule. 2ª. Ed., Madrid, 1994.