Exemple de syndrome de Médée
Psychologie / / July 04, 2021
Le nom de syndrome de Médée vient de la mythologie grecque antique, du mythe de Jason et des Argonautes, c'est l'histoire d'un mère qui, pour se venger de son époux, tue ou laisse venir un danger mortel enfants.
Selon la version de l'histoire, c'est Médée qui les tue ou qui les envoie accomplir une tâche pénible où ils seront tués.
Ce syndrome peut survenir aussi bien chez le père que chez la mère. La différence est qu'il s'agit généralement de jeunes enfants tués par la mère et d'adolescents ou d'adultes tués par le père. Bien sûr, ce n'est pas une règle, il peut toujours y avoir des cas contraires.
Bien que dans le syndrome de Médée, la cause du crime est la vengeance contre le partenaire, il peut aussi être tué pour d'autres raisons. Il y a des cas de Philisids partout dans le monde, mais il se développe surtout dans la classe moyenne. Cela pourrait être dû à un phénomène appelé forclusion, où les gens perdent du sens pour le sujet, parce qu'ils ne trouve de la valeur dans leur univers symbolique, finit par les prendre pour des objets jetables, notamment les enfants petits. Leurs vies ne valent rien tant qu'elles ne représentent pas la valeur marchande. Il s'agit d'un trouble appartenant à la psychose.
Dans la mythologie, lorsque Jason quitte Médée, elle tue l'amant de son mari puis tue ou laisse tuer ses enfants en guise de conclusion à sa vengeance. Beaucoup de gens pour se venger de leurs partenaires attaquent ou tuent leurs propres enfants ou les enfants de leurs partenaires. Ils se suicident généralement plus tard. Ils tuent leurs enfants pour diverses raisons, soit parce qu'ils savent qu'avec leur mort ils blessent leur conjoint, soit parce qu'ils projettent la haine qu'ils éprouvent pour le conjoint avec les enfants. Dans certains cas, ils prétendent qu'ils ont été tués pour éviter un plus grand mal, comme dans la version d'Euripide, où à la fin Médée, regrettant son plan, a un dilemme quant à savoir s'il faut les tuer ou non. Elle les tue parce qu'elle se dit qu'ils seront mieux morts qu'entre les mains de l'ennemi. Ainsi, de nombreuses personnes tuent leurs enfants pour empêcher leur conjoint d'avoir la garde ou l'autorité parentale.
Le nom de syndrome de Médée englobe d'autres motifs en plus de la vengeance conjugale, pour lesquels la personne justifie le meurtre de ses enfants. Marre, haine ou répulsion à leur égard, projection du partenaire ou de quelqu'un qu'ils détestent, cela peut même être la personne elle-même; un défaut physique ou un handicap, une incapacité à sympathiser avec les enfants, le caractère des enfants eux-mêmes ou encore leur hyperactivité, ou encore l'incompétence du père ou de la mère.
Chez certaines personnes atteintes de psychose hallucinatoire, les enfants sont considérés comme des monstres ou comme s'ils essayaient de leur faire du mal. Ils hallucinent également que leurs enfants ont été changés ou possédés par des démons ou toute autre entité malveillante. Ceci notamment chez les personnes schizophrènes ou toxicomanes.
Certains parents, pour éviter la responsabilité qu'implique la parentalité, préfèrent tuer leurs enfants ou les abandonner dans les endroits où la mort est la plus probable, surtout lorsqu'ils sont petits ou bébés.
Chez les parents toxicomanes, les cas de filicide sont plus fréquents. Les drogues ne sont pas seulement des drogues courantes (marijuana, coca ecstasy, etc.), mais aussi des toxicomanes, comme les toxicomanes aux antidépresseurs, aux antinévrotiques, aux analgésiques et en général aux médicaments en pharmacie qui finissent par déformer leur perception de la réalité ou leur empathie envers le reste.
Il n'y a pas de remède pour syndrome de Médée, le plus que l'on puisse faire est de faire en sorte que la personne reçoive une thérapie lorsqu'elle commence à ressentir du ressentiment ou répulsion envers les enfants ou lorsqu'il a des problèmes avec son partenaire, afin qu'il ne focalise pas sa haine ou sa vengeance leurs enfants.