Définition de la « critique de la raison pratique » (1788)
Divers / / February 02, 2022
définition du concept
Il s'agit de la deuxième Critique du philosophe Emmanuel Kant (1724-1804), en séquence à la Critique de la raison pure (1781), dont l'objet était l'investigation de la raison dans son usage théorique, c'est-à-dire dans sa dimension visant la capacité de connaître. Avec la Critique de la raison pratique, il s'agit d'étudier la raison dans son usage pratique, celui qui est lié à la capacité de déterminer la volonté et les actions morales.
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Alors que dans les premiers travaux l'objectif avait été de délimiter le champ de nos connaissances, qui se réorientaient vers le champ de l'expérience, dans Critique de la raison pratique, l'ordre de la volonté est transcendant par rapport à l'expérience. Cela s'explique parce qu'il y a une pure raison pratique qui est capable de déterminer la volonté sans intervention de rien motivation lié à l'expérience.
L'impératif catégorique
Il y a certains principes pratiques qui consistent en des déterminations générales de la volonté, dont dépendent des règles pratiques particulières. Ceux-ci sont divisés en maximes et impératifs: les premiers sont des principes subjectifs, qui s'appliquent à des sujets individuels; tandis que les seconds sont des principes pratiques objectifs, valables pour tous les êtres humains.
Les impératifs impliquent des commandes ou des devoirs généraux. À leur tour, les impératifs peuvent être hypothétiques, lorsque la volonté est conditionnée par certains objectifs, ou catégoriques, lorsque la volonté elle n'est pas déterminée en vue d'atteindre un certain but, mais simplement déterminée comme volonté elle-même, quelle que soit sa nature. effets.
L'impératif catégorique, décisif pour la théorie de moralité kantien, se compose d'un loi pratique inconditionnellement valable pour tout être rationnel, indépendamment de tout conditionnement subjectif. Les impératifs catégoriques sont donc équivalents aux lois morales universelles et nécessaires.
La loi moral Elle ne dépend pas du contenu du principe, mais de sa forme: seul ce qui, en tant que maxime subjective, est souhaitable pour devenir une loi universelle (objective), est un impératif catégorique. C'est-à-dire que, selon l'impératif catégorique, nous ne devrions agir que de telle manière que, si tous les hommes se comportaient de manière identique, cela serait souhaitable. Par exemple, « tu ne tueras pas » est un impératif catégorique, dans la mesure où il serait souhaitable que toute l'humanité s'y conforme.
La liberté comme condition de la loi morale
L'impératif catégorique, en tant qu'il détermine la volonté sans le conditionnement de l'expérience, est a priori, c'est-à-dire que la loi morale dépend de sa forme pure. Celle-ci est imposée au conscience comme un fait de raison et, avec la conscience de l'impératif catégorique, à son tour, la conscience de la liberté est communiquée. Le devoir n'a de sens que lorsque l'homme est libre de le suivre ou de ne pas le faire; autrement, les lois morales ne seraient que des lois naturelles, en tant que de besoin.
En ce sens, la loi morale est une loi autonome, parce que la volonté se donne la loi, contrairement à l'hétéronomie, où la volonté est déterminée par une loi extérieure. Ainsi, la forme pure de la loi morale, liberté et autonomie sont des notions mutuellement implicites.
le bien moral
Pour Kant, le bien moral ne précède pas la loi, mais en découle dans sa forme pure. Pour bien agir, il ne suffit pas que le contenu de l'action coïncide avec celui de la loi, mais la volonté qui dirige l'action doit être uniquement déterminée par ladite loi. En d'autres termes, il ne suffit pas d'agir selon les légalité, mais dans l'action, le moteur de l'action doit être le devoir lui-même. Sinon, si la conformité à la loi n'est qu'accidentelle, alors il n'y a pas d'action morale. Par exemple, si l'on agit conformément à la loi pour se montrer droit devant les autres, le moteur de l'action ne serait pas, dans ce cas, moral, mais ce ne serait plutôt qu'une action vaine.
Références bibliographiques
Giovanni Reale et Dario Antiseri (1992) Histoire de pensée philosophique et scientifique. II. Du
humanisme à Kant. (Il pense occidentale dalle origini ad oggi. Tome II. Editrice La Scuola, Brescia, cinquième éd. 1985), trad. par Juan Andres Iglesias, Barcelone.
Kant, je. (2003). Critique de la raison pratique. Buenos Aires: Losada.
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